Séjour en famille du 31/07 au 22/08/2021

Séjour en famille du 31/07 au 22/08/2021

Compte-rendu de notre séjour de 3 semaines au Panama :

 

Panama City – Parque Soberanía :

Première journée d’adaptation avant de partir dans le Darien le lendemain.

 

Le Parque Soberanía, à 20 min de Panama, est un premier aperçu de la forêt tropicale.

Nous empruntons le Camino de Plantación, où nous observons un paresseux, quelques espèces d’oiseaux et de gros papillons bleus.

À éviter le dimanche car le sentier est pris d’assaut par les locaux, dont beaucoup pratiquent le VTT, ce qui fait fuir les animaux.

 

Nous déjeunons au marché aux poissons avant de visiter le Casco Viejo, le centre historique de Panama City. Le marché est entouré de plein de restaurants proposant poissons grillés et ceviche.

 

Le centre-ville est désert le dimanche, les panaméens aiment passer le week-end en province ou sur les îles des environs (il y a d’ailleurs de gros embouteillages le vendredi soir !).

Les maisons coloniales colorées sont bien rénovées et il est très agréable de se balader dans le Casco Viejo.

On observe de loin la rangée de gratte-ciels qui domine le front de mer. Panama est la ville la plus développée d’Amérique Centrale et cela se voit.

 

Notre première impression du pays est très bonne. Les habitants sont très aimables et accueillants. On se sent vraiment en sécurité, surtout comparé à d’autres villes d’Amérique latine.

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Séjour dans le Darien :

 

Grâce à Tout Panama nous avons pu entrer en relation avec une communauté Embera, qui nous accueillera pendant 3 jours. Le village se situe au cœur du Darien, un vaste territoire occupé majoritairement par des tribus indigènes.

Il faut compter une journée de transport pour s’y rendre + une journée pour revenir à la capitale. C’est donc une expédition de 5 jours au total.

 

Jour 1 :

Journée de transit entre Panama et La Palma : 6h de bus + 30 min de lancha. S. un guide Embera, nous accompagne tout au long du voyage. Sa présence est obligatoire pour rentrer dans ce territoire très contrôlé par l’armée.

La Palma est le grand village du coin où viennent s’approvisionner les communautés de la région. Nous parcourons la rue principale et montons voir le point de vue au sommet d’une colline. Il n’y a aucun autre signe de présence humaine à des kilomètres à la ronde !

Nous passons la nuit dans un petit hôtel au bord du fleuve. Le confort est rudimentaire, mais cela fait partie de l’expérience.

 

Jour 2 :

Nous quittons La Palma vers 10h00 en lancha. Nous nous enfonçons au cœur de la jungle, loin de toute civilisation.

On nous dépose au milieu de nulle part une heure plus tard. S. nous présente son frère, qui nous attendait avec quelques enfants au bord de la rivière.

Il nous faudra encore 30 min de pirogue + 30 min de marche avant d’arriver au village.

 

R. nous présente son village, constitué de cabanes en bois sur pilotis. 300 personnes vivent au sein de la communauté.

Dans l’après-midi R. nous fait découvrir la forêt secondaire, située autour du village. Rizières, plantations de bananiers, champs de maïs : la communauté peut vivre en totale autosuffisance. 

Notre guide est incollable sur les plantes médicinales, qui sont encore très utilisées pour la médecine traditionnelle.

Nous prenons ensuite un bain dans la "piscina", une rivière qui coule près du village. Les enfants nous rejoignent, ils sont tous excités par notre présence. Avec eux le contact est très simple, nous n’avons pas besoin de mots, les barrières se brisent immédiatement.

Il fait nuit assez tôt, un peu avant 19h. Certaines cabanes possèdent l’électricité, qui est alimentée par des panneaux solaires. Ce n’est pas le cas de la nôtre. C’est le moment de sortir les lampes frontales.

Nous mangeons le plat préparé par la famille (bananes plantains, poisson grillé, et bananes en dessert).

 

Jour 3 :

Nous sommes réveillés par les coqs qui chantent depuis bien avant le lever du jour.
Ce matin R. nous emmène dans la forêt primaire. Nous partons pour une randonnée de 4h dans l’humidité oppressante de la jungle. Les moustiques nous dévorent même avec nos tee-shirts manches longues et nos pantalons. Mais cette randonnée est une expérience incroyable, complètement hors des sentiers battus. Le passage serait parfois impossible sans l’aide de la machette. Nous apercevons des toucans, des petits singes et de nombreux oiseaux. Le sentier monte au sommet d’une colline où nous avons une vue sur le Pacifique.

R. nous montre la rivière où est puisée l’eau de la communauté. Elle se situe à plus d’une heure de marche, mais l’eau est de meilleure qualité que celle qui coule près du village.

L’après-midi nous découvrons les artisanats Embera réalisés par les femmes de la communauté. Ce sont principalement de petites corbeilles tressées aux motifs colorés.

 

Jour 4 :

Aujourd’hui nous partons à la découverte des rivières des environs, une autre manière de pénétrer dans la forêt. 

La pirogue avance à la rame, pour ne pas effrayer les animaux avec le bruit d’un moteur. Nous profitons de ce moment de calme absolu en plein milieu de la forêt tropicale.

Nous apercevons des singes et de nombreux oiseaux d’eau douce (martin-pêcheur, aigrettes, rapaces…).

Alors que nous nous essayons à la pêche traditionnelle (sans grand succès…), R. aperçoit un paresseux dans un arbre au-dessus de nous. Il se met en tête d’aller le chercher pour le ramener à la communauté. Il escalade l’arbre, à près d’une dizaine de mètres de haut, et ramène le paresseux dans la pirogue.

Cette espèce est menacée dans la forêt à cause des nombreux rapaces qui les chassent. Dans la communauté ce paresseux aura de plus grandes chances de survie (les rapaces ne viennent pas dans le village) et sera libre de repartir dans la forêt quand il le souhaitera.

 

C’est déjà notre dernière journée. Nous profitons au maximum de cette ambiance hors du temps, indescriptible. Nous passons de longs moments à discuter avec R et S, pour découvrir leur culture si éloignée de la nôtre.

J’apprends par exemple qu’ils ont été forcés de porter des vêtements « à l’occidentale » par le gouvernement il y a une quarantaine d’années. Maintenant ils sont habitués et les tenues traditionnelles ne sont de sortie que pour les cérémonies.

C’est une expérience hors du commun qui restera une parenthèse à part dans ce voyage. Les Emberas sont très accueillants et leur simplicité de vie est un exemple à suivre. Tout est vrai, ici aucune mise en scène ou hypocrisie pour nous faire sortir notre portefeuille.

Ils accueillent les touristes avec grand plaisir et c’est un revenu qui permet d’améliorer leurs conditions de vie, qui restent très précaires.

 

Jour 5 :

Nous partons en pleine nuit, à 3h du matin. La lancha qui nous ramènera à Puerto Kimba (là où commence la route) passe à 4h30.

C’est en pirogue que nous retournons à l’embarcadère au bord de la rivière Sambu. Nous ramons dans l’obscurité complète, notre lampe frontale doit rester éteinte pour ne pas attirer les moustiques. Le silence est uniquement troublé par des cris d’animaux plus ou moins inquiétants.

Nous attendons plus d’une heure avec R. sur le quai au bord de la rivière, entourés par quelques crocodiles.

 

Le trajet jusqu’à Puerto Kimba dure deux heures. La lancha fonce avec son moteur surpuissant, d’abord sur le fleuve, puis sur le Pacifique. Autrefois les Emberas mettaient 3 jours à faire ce trajet en pirogue, ils dormaient et mangeaient sur leur embarcation…

 

Après plus de 6h de bus, nous sommes de retour dans la jungle urbaine de Panama City en début d’après-midi. Nous réalisons que nous venons de vivre une expérience exceptionnelle que nous ne sommes pas près de revivre.

 

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El Valle de Antón :

Nous louons une voiture à Panama City et commençons notre longue route vers le nord. Nous sommes passés par Tout Panama pour la location de la voiture : pas de mauvaise surprise à l’arrivée et en plus ils s’occupent de tout. Merci encore à toute l’équipe !

Notre première étape est El Valle de Antón. Le village est situé au fond d’un ancien cratère, l’un des plus grands du continent. Il est donc entouré par des collines, couvertes de forêts et de nombreuses cascades.

 

Il y a plusieurs randonnés à faire autour du village. Nous choisissons le sentier de la India Dormida.

Après une heure d’ascension le long d’une rivière avec plusieurs belles cascades, nous longeons une crête qui surplombe El Valle et offre une vue imprenable sur le cratère.

Une randonnée agréable, avec quelques passages difficiles, mais rien d’insurmontable.

 

Il y a plein d’autres randonnées à faire dans la région, mais nous préférons nous préserver pour la suite du voyage.

L’après-midi nous allons au mariposario, où il est possible d’observer une dizaine d’espèces de papillons dans une serre.

Le personnel est incollable sur le sujet et nous donne plein d’explications intéressantes sur les papillons présents au Panama.

 

Le soir il fait un peu plus frais à El Valle à cause de l’altitude. Mais il y a aussi moins de moustiques, et cette petite trêve n’est pas de refus après le Darien !

 

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Playa Venao :

Située à l’extrémité de la péninsule d’Azuero, Playa Venao est le paradis des surfeurs. Nous y restons 2 nuits, principalement pour nous reposer après ce début de voyage assez intense.

Nous louons une planche de surf (20$ la journée). Les vagues ne sont pas très hautes, c’est un spot adapté aux débutants.

La longue plage de sable noir est bordée par des hôtels, la plupart construits par des expatriés israéliens. Mis à part le surf, il n’y a rien d’autre à faire à Playa Venao.

 

Le deuxième soir nous nous rendons à Isla Cañas, où il est possible d’observer des tortues pondre sur la plage. Nous rencontrons Jean-Pierre, un français présent sur l’île depuis 3 ans. Il est membre du réseau Tout Panama.

Il est engagé dans une lutte sans fin contre les habitants de l’île qui ramassent les œufs des tortues pour les revendre ensuite. Sur la plage nous croisons une tortue retournant vers la mer, elle vient de pondre ses œufs il y a quelques minutes. Malheureusement il est déjà trop tard, le nid a été pillé par des locaux. Nous les verrons plus tard sortir des buissons, où ils s’étaient cachés.

Quand il parvient à ramasser des œufs, Jean-Pierre les ramène dans sa nurserie, où ils seront en sécurité.

 

Même si Playa Venao est un peu éloigné de la Panaméricaine, nous ne regrettons pas d’avoir fait ce détour. Il règne ici une ambiance très particulière (il y a majoritairement des étrangers) qu’on ne retrouve pas dans le reste du Panama. En plus Isla Cañas, toute proche, est pour moi un incontournable.

 

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Isla Coiba :

Il faut compter près de 5h de route pour rejoindre Santa Catalina depuis Playa Venao. À part certaines routes secondaires, les routes sont plutôt bien entretenues au Panama.

Nous logeons à l’hôtel Santa Catalina. La terrasse du restaurant de l’hôtel offre une très belle vue sur la mer.

 

Le lendemain nous partons pour Isla Coiba, surnommée « les Galapagos du Panama » en raison de sa biodiversité exceptionnelle.

Nous avons réservé ce tour avec l’hôtel Iguanito, tenu par des français, membres du réseau Tout Panama. C’est 55$ / personne, avec le repas inclus, mais il faudra compter en plus 20$ pour les droits d’entrée sur l’île.

 

Sur le trajet aller nous croisons une baleine et quelques dauphins qui sautent autour de nous. Ça promet pour le reste de la journée !

 

Le premier arrêt de snorkeling s’effectue autour d’un îlot très proche d’Isla Coiba. Ici la biodiversité marine est très riche : tortues, petits requins, poissons exotiques de toutes les couleurs, murènes, corail… Nous en prenons plein les yeux !

 

Un peu plus loin nous faisons un deuxième arrêt. Là aussi nous plongeons au cœur d’un aquarium. Le guide me confie qu’il voit des tortues à chaque sortie… depuis plus de 10 ans ! Les requins et les dauphins sont aussi très présents dans ces eaux.

 

Nous mangeons un repas préparé par notre guide sur Isla Coiba. La plage sur laquelle nous sommes est magnifique, cela n’a absolument rien à voir avec les autres plages de la côte Pacifique. Elle est peuplée de crabes et de petits iguanes. Il y a un mirador au sommet d’une colline, où la vue s’étend sur tous les îlots alentours.

Nous effectuons ensuite un troisième et dernier arrêt snorkeling autour d’un îlot de rochers. Là encore nous observons des bancs de poissons époustouflants, ainsi qu’un requin pointe-blanche de très près.

Avant de rentrer à Santa Catalina, nous passons par Isla Ranchería, une toute petite île située au large de Coiba. La plage sur laquelle nous débarquons semble sortie d’une carte postale ! Cocotiers, sable blanc, eau turquoise… c’est une plage tropicale paradisiaque ! En plus nous sommes seuls, l’île n’est que pour nous.

Depuis ce matin nous croisons que très peu de touristes, nous devons être une dizaine de groupes maximum à réaliser ce tour aujourd’hui. Le guide m’explique qu’en haute saison et hors Covid il y a beaucoup plus de touristes, mais le parc naturel reste encore assez préservé du tourisme de masse.

 

Nous sommes de retour à Santa Catalina en fin d’après-midi, juste à temps pour pouvoir observer le coucher du soleil depuis la plage.

Santa Catalina est un tout petit village, un repère de surfeurs. Malgré l’afflux touristique en raison de sa proximité avec Isla Coiba, il a su préserver son authenticité et son charme, à l’inverse de Playa Venao.

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Boquete :

Boquete se situe à environ 4h de route de Santa Catalina. Mais nous avons mis 2h de plus à cause d’une manifestation sur la Panaméricaine. Nous sommes restés à l’arrêt dans des embouteillages monstres entre 12h et 14h… Cela arrive assez souvent que les routes soient bloquées par des tribus indigènes pour manifester leurs droits, c’est aussi le cas dans d’autres pays d’Amérique latine.

 

Le climat est ici très différent par rapport au reste au pays. Il pleut davantage et il fait plus frais (surtout en soirée) à cause de l’altitude.

C’est parfait pour faire des randonnées, il pleut généralement moins le matin à cette période.

 

Le Sendero de Quetzales était fermé en raison du Covid au moment de notre passage.
Nous avons tenté d’apercevoir le quetzal au Sendero del Oleoducto, mais sans guide c’est presque impossible. Nous avons tout de même pu observer des singes capucins et plusieurs espèces d’oiseaux. Une balade d’environ deux heures très agréable à faire le matin.

 

Nous faisons également le tour des ponts suspendus, organisé par Boquete Tree Trek, une agence qui organise plusieurs activités dans la région.

Le guide est obligatoire (nous sommes rattachés à un groupe d’une dizaine de personnes) pour réaliser le parcours d’environ 1h30 qui emprunte 7 ponts suspendus.

Je ne conseille pas cette activité, qui manque d’authenticité. En plus le prix nous a paru excessif (30$ / personne).

 

Boquete est aussi la capitale panaméenne du café. Il y a plein de plantations dans les hauteurs du village. Nous nous rendons à la Finca Don Pepe.

On nous montre comment les grains de café sont séchés puis torréfiés. Il n’existe que 3-4 variétés au Panama, qui mise plutôt sur la qualité que sur la quantité.

 

On se sent un peu aux États-Unis dans cette région, il y a beaucoup de retraités américains qui se sont installés ici, attirés par le climat plus doux que sur la côte.

 

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Bocas del Toro :

 

Jour 1 :

Changement d’ambiance. En seulement 3h de route, Almirante apparaît comme un autre monde. Le climat, la population, l’architecture : tout est différent. Boquete est bien loin !

C’est la porte d’entrée vers l’archipel de Bocas del Toro.

 

Nous rendons la voiture de location à Almirante et prenons un bateau (une petite lancha) qui nous amène sur l’île principale de l’archipel, Isla Colón, en seulement 30 minutes.

 

Notre logement est situé dans le centre de la ville principale, au bord de l’eau. En plus d’avoir une vue directe sur la mer, c’est pratique car les bateaux peuvent venir nous chercher et nous ramener directement chez nous. La plupart des hôtels et des locations sont au bord de l’eau à Bocas.

 

Nous arrivons en début d’après-midi. Il fait une chaleur éprouvante, nous n’avons qu’une envie : aller à la plage. Nous allons à Isla Caranero, une petite île située juste en face d’Isla Colón (seulement 5 minutes en bateau pour 2$ par personne).

Caranero est l’image que l’on se fait des Caraïbes : plages de sable blanc bordées de cocotiers, eau presque trop chaude, ambiance festive… En plus c’est le week-end et les locaux sont de sortie… avec leurs enceintes bien sûr. Seule zone d’ombre : les cocotiers sont nombreux à avoir été terrassés par la montée des eaux qui gagne quelques centimètres chaque année. Nous avions observé le même phénomène à Isla Cañas.

L’île n’est vraiment pas très grande, mais seule la plage autour du Bibi’s Bar est vraiment occupée et accessible. Les autres plages sont complètement désertes !

 

Nous terminons la journée au Bibi’s, un bar sur pilotis dans un cadre idyllique. Un groupe joue en live les grands classiques de la musique latino.

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Jour 2 :

Nous louons des vélos pour la matinée afin de nous rendre à Playa Bluff (2$ / heure). Il faut compter environ une heure de vélo pour y accéder. La route est pleine de nids-de-poule mais le parcours suit la mer et est accessible à tous.

Il fait très nuageux ce matin, il pleuviote par moments. Mais la balade le long de la côte est agréable et Playa Bluff est une très belle plage. La baignade n’est malheureusement pas possible à cause des forts courants.

 

De retour dans la ville de Bocas, nous prenons un taxi pour Bocas del Drago, l’extrémité nord-ouest d’Isla Colón. Il y a quelques hôtels et maisons mais nous sommes quasiment seuls. Tout paraît fermé, beaucoup de restaurants semblent ne pas avoir survécut à la crise du Covid. Heureusement que nous avions prévu de quoi manger.

Nous nous installons sur une petite plage, nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement.

 

Playa Estrella, la fameuse plage aux étoiles de mer, est accessible en une quinzaine de minutes de marche depuis Bocas del Drago. Là-bas il y a beaucoup plus de monde. Les touristes y accèdent en bateau, souvent en tour à la journée depuis Bocas.

Les étoiles de mer sont présentes par dizaines à seulement une vingtaine de mètres de la plage. Le flux des bateaux à moteur et les activités de sports nautiques autour de la plage sont incessants… je doute que les étoiles de mer restent là encore longtemps.

 

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Jour 3 :

Nous passons la journée sur Isla Bastimentos. Toutes les îles sont très proches les unes des autres et les bateaux sont ultra-rapides. Nous mettons donc moins de 5 min à atteindre Old Bank. Ce village est très authentique, la population parle un créole local qui est un mélange d’anglais et d’espagnol.

 

Wizard Beach est accessible en une bonne demi-heure de marche depuis Old Bank. Le sentier était très boueux au moment de notre passage, mais cela vaut le coup de découvrir cette plage immaculée.

 

Nous passons le reste de la journée à Red Frog Beach. Elle n’a rien à voir avec Wizard Beach : il y a pas mal d’infrastructures, nous trouvons donc sans problème un restaurant sur la plage.

L’eau est très peu profonde et la mer est très calme contrairement à Wizard.

Le nom de la plage provient de la présence de petites grenouilles rouges autour de la plage. Nous n’en avons pas vu une seule… il faut sûrement venir tôt le matin ou plus tard le soir, lorsqu’il fait plus frais.

 

Au sud il y a d’autres plages tout aussi belles et complètement désertes qui sont accessibles en moins de 20 min de marche. Par contre il est impossible de marcher jusqu’à Wizard Beach, au nord. Nous avons dû reprendre un bateau depuis Old Bank.

 

Isla Bastimentos est plus sauvage qu’Isla Colón. C’est l’île qui possède le plus de plages, et elles sont parmi les plus belles du Panama.

 

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Jour 4 : 

Le dernier jour nous partons faire un tour en bateau organisé par Sophie de Kawi Voyage.

Après quelques minutes de bateau, nous arrivons à Bahia Honda avant les autres groupes de la journée. Les dauphins aiment se regrouper ici car l’eau douce des rivières attire de nombreux poissons. Nous avons la chance d’en observer plusieurs autour de nous, ils s’amusent avec les vagues produites par le sillage de notre bateau.

 

Un peu plus loin nous nous arrêtons pour faire du snorkeling. Il y a beaucoup moins de poissons qu’à Isla Coiba, mais le corail est magnifique. Il y a tout type de corail, de toutes les couleurs, à seulement un ou deux mètres de profondeur ! Plusieurs autres groupes sont autour de nous, mais le site de snorkeling est assez étendu, nous ne sommes pas les uns sur les autres.

 

Ensuite nous nous rendons sur Cayo Zapatillas, une petite île au sud de l’archipel. C’est sans aucun doute la plus belle île de Bocas del Toro. Nous y passons le reste de l’après-midi. On peut y faire le tour à pied en moins d’une heure. En fin de journée, lorsque tous les autres groupes sont partis, nous sommes complètement seuls sur cet îlot paradisiaque, entouré d’une mer turquoise.

Nous avons eu beaucoup de chances ces derniers jours car il a fait très beau, nous n’avons quasiment pas eu de pluie. Cette région est pourtant connue pour être particulièrement instable tout au long de l’année, et particulièrement en ce moment.

 

Nous sommes de retour à Bocas en fin d’après-midi. C’est déjà notre dernière soirée dans les Caraïbes. Le choix est vaste pour trouver un bar sympa au bord de l’eau. Nous choisissons le Buguita Bar.

 

Nous repartons le lendemain en début d’après-midi. Air Panama propose deux vols réguliers par jours vers Panama City.

 

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Portobelo et retour à Panama City :

 

De retour à Panama, nous nous baladons le long de l’Avenida Balboa, l’un des endroits les plus animés de la ville.

Nous mangeons dans le Casco Viejo, au Marzola Parrilla, un restaurant argentin. La viande est excellente et la deco vintage argentin très originale.

 

Le lendemain nous partons à la découverte du monument national, le Canal de Panama. Les écluses de Miraflores viennent de rouvrir après plus d’un an de fermeture en raison du Covid.

Le protocole sanitaire est strict et la réservation en ligne est obligatoire. Les visites se font par groupes de huit personnes maximum et nous devons être accompagnés d’un guide.

Sur la terrasse d’observation du centre de visiteurs nous avons une belle vue sur les écluses et sur une partie du canal au loin.

Les plus gros bateaux passent désormais par de nouvelles écluses construites en 2016, qui sont plus grandes que celles que nous observons.

 

Nous prenons ensuite la direction de la côte nord, côté Caraïbes. Portobelo est une ville typique caribéenne, on y retrouve l’ambiance décontractée de Bocas.

Nous mangeons au bord de la baie de Portobelo, du poisson fraîchement pêché.
Le village possède aussi un ensemble de fortifications du XVIIème siècle qui sont libres d’accès. Un lieu historique dans un décor somptueux.

 

Portobelo est quand même assez éloigné de la capitale, je ne conseille pas l’aller-retour en une journée. Au final nous avons passé plus de temps dans la voiture…

 

Nous sommes de retour à Panama en soirée. Nous retournons dans le Casco Viejo, qui est facilement accessible en voiture. Il y a l’embarras du choix en bars et restaurants. Nous mangeons sur la Plaza Bolivar, l’un des endroits les plus animés.

  

Nous passons une dernière journée tranquille à Panama avant de prendre notre vol en soirée. Pour revenir en France on ne nous demande aucun test négatif, le pass sanitaire suffit.

 

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Le Panama est une destination encore assez préservée du tourisme de masse. Dans l'ombre de son voisin costaricain, ce pays est souvent sous-estimé en Europe. Pourtant il n'a rien à lui envier, ce fut une très bonne surprise ! Les paysages sont grandioses et variés, les habitants sont accueillants, et on s'y sent en sécurité... Le Panama est bien loin de s'arrêter au Canal et à cette image de paradis fiscal qui lui colle à la peau !

Le réseau solidaire Tout Panama est étendu à presque tout le pays, il est donc possible de faire des activités en français, et de loger dans des hébergements pour tous budgets présélectionnés. Pratique aussi pour éviter les arnaques une fois sur place (location de voiture, expéditions, etc).

Merci encore à toute l'équipe de Tout Panama pour leurs précieux conseils et leur réactivité quand nous avons fait appel à eux !

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